La situation humanitaire sur place est cauchemardesque. Depuis mardi 15 octobre, les organisations et ONG internationales ont retiré toutes leurs équipes :
La plupart des journalistes étrangers ont également quitté la région. Les kurdes, ainsi que les autres minorités du Rojava, ne peuvent compter que sur leurs propres organisations.
Le Croissant Rouge Kurde, qui dispose d’une antenne locale, est en première ligne pour faire face aux immenses besoins. Dans la ville de Serekanye où l’offensive turque se concentre, tous les hôpitaux sont ciblés. Des centaines de blessé-e-s s’accumulent dans les autres hopitaux de la région, qui n’ont pas suffisamment de moyens, de matériel et/ou de médecins disponibles pour les soigner et les opérer.
Les civils déplacés et/ou réfugiés manquent de tout pour faire face à la situation : médicaments, nourritures, abris, etc.
Plus que jamais, les habitants du Rojava, abandonnés à leur sort, ont besoin d’une énorme vague de solidarité internationale !